La nouvelle vie d'un Camélia sanglant. [PV Mahiro Kurosaki]

Suite à ses mots, je n'eue d'autres recours que de baisser d'une manière non délicate et presque honteuse la tête et d’acquiescer doucement en avalant ma salive. Je ne pouvais plus le cacher, j'étais effrayée.
Soudain, j'eu l'espace d'une demi-seconde, l'impression qu'une tornade m'avais emportée, je m'accrochait soudainement au bras de Mahiro, par reflexe, pinçant encore des yeux.

Puis, lorsque cette bourrasque si soudaine s'arrêta enfin, je me détachais en vitesse de lui... Je me sentais si faible et si honteuse, je n'en n'avait aucuns mots. Je reculais doucement et levait les yeux vers la demeure, impressionnée... L'on aurait dit, un temple oui, un temple. je ne restais que bouche-bée par cette allure si belle, et part sa taille si vaste. Rien que de l'extérieurs, ses murs de bois taillés et fin emplis de motifs discret et fleuris, cette eau qui coulait du haut des balcons pour tomber dans une petite tranchée qui séparait d'un pont le château du merveilleux jardin dans lequel on se trouvait.. Un jardin fleuris, aux senteurs mélangés et exquises, aux couleurs douces et chatoyante, vraiment, j'étais bouche bée au point de n'avoir aucuns mots à dire.

" Je.. Je m'excuse.. Je ne voulais pas.. te faire du mal.. ! "

Et voilà, Mahiro, tu es vraiment très intelligent toi ! Tu viens par la plus grande des intelligences de la faire fuir. Mais t'es vraiment trop c**! Je ne pouvais pas me permettre de la laisser s'enfuir, autant pour moi et autant pour ne pas lui faire comprendre qu'elle avait le droit à un choix, celui de s'enfuir, c'est non! Je me relevais assez rapidement et disparut. Je n'étais pas parti, je venais juste de me déplacer si rapidement que l'on pourrait songer à de la magie, une sorte de téléportation. J'étais arrivé face à elle, j'avais agis si rapidement par peur qu'elle ne rencontre quelqu'un de malfamé en route, je connais les membres de la maison et leurs envies tous aussi sadiques les unes que les autres. Une fois l'avoir retrouvé l'endroit où Aka s'était retrouvé, je me retrouvas net face à elle, une fraction de seconde avant qu'elle ne me rentre dedans, je n'étais qu'à quelque centimètre de son visage, une sensation étrange m'envahit, mais repartit aussitôt. Je l'observais l'air triste et lui tendis la main pour l'aider à se relever.

Sans aucun scrupule je me mis à marcher sans lâcher prise, la tirant par les cheveux assez forts volontairement, donnant des coups secs lorsqu'elle n'allait pas assez vite à mon goût.

Qu'il me fasse ce qu'il le souhaitait. J'avais un minimum d'amour propre et de dignité pour ne pas me laisser faire, après tout... *soupire* Je relevais les yeux, quand soudain je remarquât que son air joyeux et enfantin avait totalement disparus, et même à vrai dire, c'était à ce demander s'il s'agissait bien de la même personne qui il y a seulement un petit moment était en bord des larmes en me cassant le poignet. Je me vis a nouveau obligée de faire quelques pas en arrière, mais malgré cela, sa colère avait l'air d le pousser à me faire du mal, et cette fois ci volontairement. Il m’attrapât les cheveux, j'en lâchât un petit gémissement de douleur.


"Eh bien allez-y, ne croyez pas que je vous crains ! "

Je fronçais les sourcils, et résistait aux larmes malgrés la douleur et l'effroi qui pesait sur mon coeur. Il se mit à e tirer vers l’intérieur du manoir, toujours par les cheveux. J'étais à moitié courbée et obligée de le suivre, j'essayais tant bien que mal de resister, mais il décidait à chaque fois de donner des gros coup, ce qui, en soit même est trés douloureux.

Une chose était sûre et certaine, c'est qu'elle ne me montrerai aucune forme de violence, peut être qu'elle parlait beaucoup et avait un don pour essayer de s'enfuir, mais elle ne tentera jamais de me tuer et encore moins de me blesser, j'avais un avantage sur elle pour ça. Si elle pense encore m'avoir avec son air enquiquineur, c'est fini, je ne lui accorde plus aucune importance à ce sujet.

Je lâchais un soupir qui voulait tout exprimer, j'en avais légèrement, mais légèrement marre de son caractère. La meilleure des choses seraient de l'ignorer, mais elle en profiterais pour s'enfuir. La laisser mourir de faim ? Elle se laisserait mourir, oui. Je n'avais aucune idée de la laisser craquer, donc je devais rester là, à ces côtés à jouer son jeu, enfantin certes, mais il fallait passer par là pour obtenir ce que je désirais.

Je soupirais longuement en remarquant que mon air taquin et immature ne lui faisait plus rien... Je dois trouver un autre moyen de me laisser partir. J'ai pu remarqué qu'il avait comme une peur de faire du mal aux gens en ayant brisé ma mains tout à l'heure. Je sais donc qu'il n'osera pas me tuer ou me blesser une seconde fois, et que si je l’énerve trop, il me laissera forcément partir ! Enfin, je me fais peut-être trop d'illusion et j'allais me faire bouffer ici alors bon. Je détournais doucement mon regard et gonflais les joues tel une petite enfant.

"C'est non. Plutôt crever que d'être à vos côtés."

C'est bien ce que je pensais, ce serais trop simple qu'elle se soumet tout bêtement à moi en moins d'une journée, je soupirais, je haïssais les choses qui prenaient trop de temps et là, à mon goût, ça prend beaucoup trop de temps. Je grognais, j'avais horreur de cet air victorieux qu'elle allait afficher en pensant que pour elle la guerre était gagnée, mais cela est loin d'être le cas, c'est pourquoi j'allais répondre bêtement à ce qu'elle attendait de moi. Que je craque, que je l'as tue. Pourtant, elle sait que je n'en serais jamais capable.. La mort me fais légèrement peur, du moins les morts lentes. J'avais passer un peu trop de temps avec elle, à présent, pour me permettre de la tuer maintenant.. Ou lui faire quoi que ce soit comme mal.. non, je ne veux pas recommencer. Il me faut, pour tuer quelqu'un, que je sois à mourir de faim et que je ne connaisse point cette personne, pour ne ressentir aucun regret à son égard, actuellement, c'est loin d'être le cas puisque je ressens quelque chose pour cette fille. De légères vibrations dans la poitrine et une chaleur inconnue que j'avais presque oublié. Ces deux excuses était largement suffisante pour m'empêcher de la tuer. Je devais alors utiliser une autre méthode.

Cela faisait peut-être une heure que nous étions enfermé dans la pièce, sombre et faiblement oxygéné, qu'Aka se mit doucement à parler, du moins je ne pouvais pas dire si c'était sa propre voix ou celle de quelqu'un car le doute me pris. Il s'y trouvait beaucoup trop de confiance, dans cette voix, oui il y avait trop de foi, trop de confiance en soi ! Je reculais d'un pas, méfiant, l'air indifférent, car la peur ne me prenait en aucun cas. Je ne savais pas ce qui se passer et je n'allais pas m'arrêter pour le demander. Je ne pouvais simplement qu'en comprendre qu'elle était partie non pas physiquement mais mentalement. Oui elle était partie dans la pire des folies et que même elle essayait par tous les moyens de s'en empêcher, est-ce qu'elle est.. Schizophrène? Enfin peu importe, pour le moment, la seule chose à laquelle je dois penser et de trouver un moyen de la ramener à elle. Pour le moment, la soumission, c'est râper.

M'apprêtant à la mordre, mes crocs à quelques millimètres de la peau de son cou, je n'avais pas le courage de les pénétrer dans sa chaire.. L'odeur, la vision de son sang venait de me faire perdre la tête, je m'en sentis presque mal.. Et me voilà face à face avec certainement le plus beau des repas, mon corps m'interdisant les gâteries ! Je poussais de toutes mes forces pour la croquer, impossible, rien n'y fait, je n'y arrivais pas. C'est seulement au bout de quelques minutes que je réussis enfin à la mordre, un plaisir, mais un plaisir différent de d'habitude.. Une réelle gâterie.. C'étais sucré, mais je sentais le mal l'a rongeait.

Je sentis un souffle froid au creu de mon cou, ce souffle qui n'était évidement que celui de Mahiro, prêt à me mordre. Je sentais pourtant sa peau trembler, sa respiration ne nevroser ... J'attendais simplement qu'il me tue, je ne voulais pas me défendre, et même je je l'aurais voulus, je n'aurais même pas pus, l'état de mon corps était incapable de bouger, et je ne sentais plus rien... Comme si je n'avais plus du tout de corps. Jusqu'au moment où une douleure intense vint faire part de ma jugulaire. Mahiro m'avais mordu, oui, mordu au cou, pour de bon cette fois, prêt à m'arranger la gorge, je le sentais boire, je me sentais petit à petit refroidir et me vider... Puis, plus rien, le noir... Le noir le plus totale.