Aka Matsuda

Le commencement d'une histoire sans fin.

« La famille Matsuda est sûrement un nom que vous devriez connaître, vous, les habitants des terres bordant le mont Fûji... Tout commencée à l'équinoxe de printemps de l'année 1287... Hanabi, la belle et douce héritière de la famille Matsuda venait de fêter ses 18 ans, à vrai dire, tout le monde le savait, et tout le monde était d'ailleurs invités à festoyer jusqu'à l'aube en l'honneur de cette si belle jeune femme.
Hanabi était Belle, intelligente, souriante et aimée de tous … Mais la richesse de sa famille ne lui suffisait pas. Non, elle en voulait bien plus... Dominer les bordures d'une simple montagne ne lui suffisait plus, elle voulait le monde entier, à elle seule. Ce fut auprès des dieux qu’elle fit sa première demande ; mais ceux-ci refusèrent, pensant que la jeune femme risquait de finir par détruire, toutes ces merveilles du monde qu'ils avaient créées. Dont elle-même.
Elle n'en revenait pas, pour la première fois, on lui avait refusée quelques choses... Elle était hors d'elle, tellement hors d'elle qu'elle finit par faire la chose la plus regrettable qui soit … Demander de l'aide aux démons eux-mêmes, ces 7 démons, représentant les 7 péchés capitaux. Bien entendue, ils ne purent refuser, cela va de soi. Mais cela n'était pas sans conséquence. Sans même le savoir, la jeune femme fit offrande de sa si belle âme à ces monstres....
après avoir sombré dans une folie destructrice sur le japon entiers, tout le monde se mit à la haïr... Mais sa beauté était si importante que les hommes étaient envoûtes, la désiraient... C'est ainsi qu'elle se mit à les tuer, un par un, en commençant par les égorger lentement de ses longues griffes acérés... Puis après les avoir vidés de leurs sangs, leurs arracher froidement leurs membres un par un, puis leurs organes... Jusqu'à ce qu'il ne reste qu'un tas de chair avariée et puante de ces pauvres hommes. Hanabi n'avait aucun remords, non, bien au contraire, le plus excitant des plaisirs pour elle, était de tuer.
Avant sa mort, elle décidât, pour vivre éternellement, à détacher son âme tourmentée de son propre corps, pour que tous les six-cents ans, une jeune femme née pour être belle et désirée, porte le seau d’Hanabi sur une partit de son corps, et porte son âme de démon.. Pour que le plaisir incessant de cette femme ne cesse jamais... C'est la malédiction d'Hanabi. »

Le commencement d'une histoire sans fin.

Depuis ma plus tendre enfance, ma mère me racontait cette histoire, pour que je l’apprenne à mon tour par cœur et la récite moi aussi à mes enfants plus tard… car c’est la légende de ma famille… Mais n’est-ce pas stupide ? Comment un être pourrait-il bien naître avec deux âmes ? ça me faisais presque rire !
D’ailleurs, j’ai toujours était une enfant joyeuse, j’adorais rire avec les autres, sautiller dans les petites rues de la ville en agitant au-dessus de moi un cerf-volant. J’étais heureuse, si heureuse… Jusqu’à ce jours où, j’ai commencé à grandir.

« Chéri… Je… J’ai peur que ce soit-elle… »

Voici les mots que je ne cessais d’entendre lorsque j’écoutais les conversations entre ma mère et mon père… AU début, je ne sais pas de quoi elle parler.
Mais dès mes dix ans, j’ai commencée à sentir des douleurs insupportables sur le côté droit de mon dos... Où de grandes marques commençaient à s’y former. Je n’y comprenais décidément rien…
J’ai aussi eu une soudaine passion pour l’art… Je n’avais de cesse de tracer des traits sur des toiles, contre le gré de mes mains, qui elle souhaitait dessiner des choses joyeuses et colorées… Enfin, pour être colorés, ça l’était… Mais tout était teinté d’un rouge vermillon, telle la couleur d’un sang impur… Toutes ces choses me fis comprendre, que cette légende… cette élue à laquelle je refusais de croire, c’était moi-même… J’avais, durant toutes ces années, refusée de croire en moi.
Mes nuits devenaient bien courtes. Je ne dormais pas, je faisais des insomnies malgré moi… La voix suave et sensuelle d’une femme n’avait de cesses de me chanter un air… De me parler de mon avenir.

je savais qu’elle m’entendais et qu’elle me comprenais, pourtant, c’est simplement ce soir-là, la nuit de mes onze ans, que d’une voix roque et brisée, je décidais de lui répondre.

« -Tout le monde te haïras lorsqu’il découvrirons la vérité… Tout le monde voudra ta mort, par jalousie de ta beauté… Tout comme ils l’ont fait avec moi.
- Co-comment dois-je faire dans ce cas-là ?...
- Te venger… Oui, te venger du mal qu’ils te feront… En teintant les camélias de rouge… Mais ne t’en fais pas. Je serais la pour t’aider à te venger, et à devenir puissante, pour surmonter cela. »

La prédiction d’Hanabi disait vrai… Lorsqu’ils découvrirent qui j’étais, les habitants du village voulurent tous me tuer, chaque nuit, je devais m’enfuir… J’allais me perdre dans les milliers de cerisiers qui bordaient l’espace vert, et pleurais la venue de ma chère Hanabi, la suppliant de m’aider… Mais rien n’y faisait, j’avais l’impression qu’elle était partit…

« Aka... Douce Aka… Réveilles toi… Cette nuit, sera la nôtre. »

Cette froide nuit d’hiver, je me suis souvenue être allée dans ma salle de bain… Mais je ne me reconnaissais pas. Je n’avais que Quatorze ans, mais mon visage en paraissait 25… Ma longue chevelure était devenue d’un blanc immaculé, et mes yeux, d’un fuchsia éclatant. J’étais un monstre de beauté, une machine à tuer… sans cœur … Une pauvre âme tourmentée. J’essayais de résister aux ordres de Hanabi… je refusais de continuer à blesser les gens… j’ai alors décidée de me blessée moi-même.
À la vue, dans ce miroir du monstre que j’étais devenue, je n’eue d’autres recours d’éclater celui-ci de mon point… Mon point ensanglanté par les fragments de mon reflet, qui volait autour de ma main, avec laquelle je venais de le briser… J’ai chutée, et dans tous et éclats… Je voyais du sang couler. Mon propre sang… Mais ensuite, plus rien…

« Aka… Douce Aka… Réveilles toi… Cette nuit, était la nôtre. »

J’ouvris les yeux… J’étais nouveau allongée à terre, et cette fois ci, non pas mon reflet était tachée d’un rouge vermillon… mais la neige… La neige blanche, tachée de rouge. Je me relevais, au milieu de tous ses cadavres… Tous ces habitants que j’avais tuée, tel un monstre sanguinaire et sans âme.